Voltigerno Antoniucci VOLTI

Qui était Voltigerno Antoniucci VOLTI ?

Né le 1er janvier 1915 à Albano (près de Rome). Mort le 14 décembre 1989 à Paris. XX° siècle. Actif et naturalisé en France. Italien. Sculpteur de compositions religieuses, figures, nus, bustes, dessinateur, peintre de cartons de tapisseries.

Voltigerno Antoniucci VOLTI dans le monde artistique

D’une longue lignée de tailleurs de pierre, il entra tout naturellement, à l’âge de douze ans, à l’École des Arts Décoratifs de Nice, où sa famille s’était retiré après la guerre de 1914-1918. À l’âge de quinze ans, il vint à Paris pour entrer dans l’atelier de Jean Boucher à l’École Nationale des Beaux-Arts. Il obtint un des prix de Rome avant de partir pour la guerre, en 1939. Il fut décoré de la Croix de guerre puis fait prisonnier, il ne reviendra d’Allemagne qu’en 1943.

À partir de 1947, il participa aux principales manifestations des jeunes artistes de l’École de Paris, notamment à Paris au Salon de la Jeune Sculpture, dont il fut membre fondateur en 1949 et membre du Comité, au Salon d’Automne, dont il fut membre sociétaire et vice-président, aux Salon des Tuileries, de Mai, des Peintres et Sculpteurs Témoins de leur Temps, ainsi que : 1949 De Rodin à nos jours; 1950 Le Nu dans la sculpture; 1955 avec le groupe Évolution. Il a montré régulièrement ses oeuvres dans des expositions personnelles surtout à Paris à partir de 1956, notamment en 1998, galerie Larock-Granoff.

Style(s), technique(s) et oeuvres de Voltigerno Antoniucci VOLTI

La coupure dans sa vie à cause de la Seconde Guerre Mondiale retentit sur l’évolution de son art, d’autant que ses oeuvres antérieures avaient été détruites dans un bombardement. Il a beaucoup réfléchi, beaucoup dessiné, en captivité. Lorsqu’il revient, toute son oeuvre à venir, mûrie, est prête à éclore, résolue et définitive. Latine, la forme, une et pleine, chez Volti, tend à ce que l’on pourrait nommer l’arabesque en volume.

D’entre ses principaux travaux monumentaux, on cite Sainte Thérèse pour l’église de Colombes (1944), Sainte Jeanne de France pour l’église de la rue de la Roquette (1946), Baigneuses (1946), Figure en granit pour la ville de Coutances (1947), Femme-athlète au repos (1949), Femme et enfant (1950), pour le village d’île-Rousse (Corse), Bas-Relief, pour le sanatorium d’Abreschwiller (Moselle) (1952), Portrait du nouvel Institut Pasteur (1954-1955), Porte de l’Institut d’Optique (1957) à Paris.