Pierre AMBROGIANI

Qui était Pierre AMBROGIANI ?

Né le 17 janvier 1907 à Ajaccio (Corse). Mort en 1985. XX° siècle. Français. Peintre de compositions à personnages, figures, portraits, nus, paysages, natures mortes, peintre à la gouache, graveur, dessinateur, illustrateur. Expressionniste.

 Sa famille s’étant établie à Marseille dès 1908, sa jeunesse fut celle des enfants du peuple du grand port méridional, dont il devait devenir un personnage très populaire et particulièrement haut en couleur. 

Pierre AMBROGIANI dans le monde artistique

Dès l’école, il fut attiré par le dessin et le modelage. Mais, à douze ans, il dut devenir « petit télégraphiste », ce qui ne l’empêchait nullement d’observer autour de lui et de dessiner. 

En 1937, il sauta le pas et décida de se consacrer entièrement à la peinture. Il participait à de nombreuses expositions collectives : Salons d’Automne dont il devint sociétaire, des Peintres Témoins de leur temps, Comparaisons, etc.. Il a figuré  à des expositions d’art français contemporain, au Musée du Luxembourg 1948, au Whitney Museum de New York 1948 , à Stockholm 1949 , Sarrebruck 1949, etc.. 

Il a montré de très nombreuses expositions personnelles de ses oeuvres à Paris, Avignon, Marseille, Toulon, Toulouse, Valence, Londres, New York, Oxford, Philadelphie, Turin, Zurich. En 1973 eut lieu une exposition rétrospective de son oeuvre, au Musée de la vieille Charité de Marseille. Il a reçu le Prix International de la Biennale de Menton en 1951, le Grand Prix des Peintres Témoins de leur Temps en 1967, le Prix du Gémail en 1968. 

Style(s), technique(s) et oeuvres de Pierre AMBROGIANI

Graveur , il a illustré de nombreux ouvrages, parmi lesquels :
– de gravures à la pointe sèche Ma destinée s’achève à l’aube du poète marseillais Toursky en 1947,
– de lithographie Le surprenant procès d’un bourreau de Francis Carco en 1948,
– de cuivres La vie de François Villon du même Carco en 1950,
– de bois en couleur Le carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée,
– Les Bucoliques de Marcel Pagnol, etc..

Sa réputation s’est surtout établie sur de très nombreuses natures mortes de poissons de la Méditerranée, dont il était un très sérieux amateur, et des paysages de Provence, qu’il traitait dans une peinture épaisse et grasse, ou il ne ménageait ni les effets d’abondance de la matière, ni les couleurs. 

Au long de sa vie, il a poursuivi sa carrière d’artiste, traduisant avec un lyrisme de fougueux coloriste tout ce qu’éclaire le soleil d’une Provence, qui a trouvé en lui son peintre populaire.