Les artistes

Constantin TERECHKOVITCH

Qui était Constantin TERECHKOVITCH ?

Né le 1er mai 1902 dans la banlieue de Moscou. Mort le 12 juin 1978 à Roquebrune Cap-Martin (Alpes-Maritimes), ou à Monaco. XX° siècle. Depuis 1920 actif et depuis 1942 naturalisé en France. Russe. Peintre de scènes animées, intérieurs, figures, portraits, paysages, natures mortes, aquarelliste, peintre de cartons de tapisseries, lithographe. Réalité poétique.

Il arriva avec sa famille en 1907 à Moscou, où il fit ses études, et où, en 1917, il fit un bref passage à l’École des Beaux-Arts. C’est après la Première Guerre Mondiale en 1920, après deux années d’errance, pendant lesquelles il aurait peut-être été un soldat rouge dans la campagne contre les blancs, que Terechkovitch put atteindre Paris où il avait, dès son adolescence, rêvé de venir peindre dans le climat de l’art vivant.

Constantin TERECHKOVITCH dans le monde artistique

Il trouva pour l’accueillir le Larionov du temps des Ballets russes et Soutine riche des traditions de « la Ruche » où lui-même s’installa, cité artistique où vécurent maints autres dont Chagall et Modigliani. Gagnant sa vie comme il pouvait, il allait dessiner à l’Académie de la Grande Chaumière. À Montparnasse, il se liait avec Kisling, Krémègne, Lanskoy; puis, avec Roland Oudot, Brianchon, Legueult, avec lesquels allait se constituer le groupe d’abord spontané des peintres de la « Réalité poétique » qui ne sera officiellement constitué qu’en 1948. En 1939, il s’engagea dans la Légion étrangère et fut démobilisé en 1940. En 1944, il se réfugia, avec sa famille, près d’Avallon, où il avait souvent peint. À partir de 1950, il séjourna et travailla régulièrement à Menton, tout en entreprenant de nombreux voyages d’agrément et de recherche de motifs, et, tous les quatre ans, à travers le monde, pour assister aux Jeux Olympiques et alimenter sa passion du sport. Il fut créé chevalier de la Légion d’Honneur en 1951.

Expositions de Constantin TERECHKOVITCH

Il participait à des expositions collectives, dont : depuis 1925 à Paris, au Salon d’Automne; 1929 Moscou, groupe d’artistes russes travaillant en France avec Chagall, Soutine, Zadkine, Pougny, à la Galerie Tretiakov; puis nombreuses à travers le monde, dont: 1951 Menton, IreBiennale dont il fut le lauréat du Grand Prix; de 1954 à 1958 et en 1963 à L’école de Paris, galerie Charpentier; régulièrement au Salon des Peintres Témoins de leur Temps; 1972 Genève, Les Maîtres de la Réalité Poétique, galerie des Granges.

Il montrait des ensembles de ses oeuvres dans des expositions personnelles, d’entre lesquelles: 1927 Paris, galerie Ch. Aug. Girard; 1934 Genève, Musée de l’Athénée; 1937 Chicago, New-York; 1938 Paris, galerie de l’Élysée; 1942 Paris, galerie Pétridès; 1946 Paris, galerie Dubourg; 1948, 1951, Paris, galerie Bernier; 1953 Paris, galerie Pétridès; et Nice, aquarelles et lithographies, galerie Matarasso; 1957 Paris, natures mortes, galerie Bernier; 1958 Paris, galerie Pétridès; 1959 château de Cagnes, première rétrospective et Londres, galerie O’Hara; 1961 New-York, galerie Acquavella; 1964 Paris, galerie Pétridès; 1965 Tokyo, galerie Yoshii; 1969 Tokyo, galerie Taménaga; 1969, 1971, 1976 Paris, galerie Pétridès; et après sa mort: 1980 Paris, Hommage à Terechkovitch, Étienne de Sassi; 1986 Menton, rétrospective, Musée municipal; 1989 Paris, oeuvres sur papier, galeries J.P Joubert et France T.

Styles et techniques de Constantin TERECHKOVITCH

Paris l’a profondément pénétré. Il a pu, d’abord, se laisser émouvoir, comme un touriste, de spectacles tels le french-cancan, dont les jeunes danseuses, sur scène comme dans les coulisses, firent le succès des peintures qu’il leur consacrait. En 1933, il réalisa les décors et costumes pour un spectacle des Ballets russes de Monte-Carlo. Puis à partir de son mariage en 1933, sa femme devint son principal modèle, ensuite rejointe par leurs deux filles dans des scènes familiales nombreuses, témoignant d’un bonheur évident au long des années.

Il a traité des thèmes très divers, des figures: Portrait de Frédéric Lefèvre – L’Espagnole – La Belle Danoise – Le Tambour d’Avallon – très caractéristiques de sa manière; des natures mortes et des paysages dont: Église près d’Avallon – Paysage de Villeneuve; les scènes familiales déjà évoquées; de très nombreuses vues de courses de chevaux, passion où il conciliait le spectacle pour le sport, le jeu excitant et le motif à peindre.

Conjointement à la peinture, Térechkovitch est aussi l’auteur de nombreuses lithographies , dont certaines pour des illustrations notamment pour des ouvrages de Colette, de Tchékov, de cartons de tapisseries, de céramiques. Dans ses paysages des environs de Paris ou des campagnes proches, il sut tirer quelque chose de tout à fait personnel des brumes de la Seine soudain percées d’un rayon d’extrême intensité. Puis, au cours de voyages délibérés, il alla à la rencontre de paysages plus lointains, en France et à l’étranger. Au cours des années et selon les rencontres, il a peint de très nombreux portraits de ses contemporains peintres.

Pour certains, on en comprend les affinités, pour Bonnard on sait qu’il lui vouait une admiration totale, pour d’autres les rencontres peuvent surprendre: Soutine – Bonnard – Matisse – Utrillo – Vlaminck – Dunoyer de Segonzac – Rouault – Derain – Friesz – Van Dongen – Braque. André Salmon a écrit: « La palette de ce peintre, son traitement de la couleur, affirment sa personnalité. S’il n’a pu se dépasser, au moins s’est-il heureusement situé. »

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